L’employeur et les collègues de Chris le soutiennent, mais il s’inquiète toujours de son avenir professionnel.
Transcription
So I’ve been, you know, gradually draining the sick leave bank but once that’s gone, I definitely face the prospect of, you know, not being able to do my job full-time still. So I don’t know what happens then because I’m in this gray area of, you know, not necessarily being completely disabled but being pretty disabled and on some days, I’m completely disabled in terms of my ability to specifically do my work both physically and cognitively …
My manager’s been, you know, very open and wanting to try to make things work, but obviously that I also – you know, he needs to allocate his budget and ensure things still get accomplished, right. So, you know, he’s certainly trying to do as much as he can within reason to give me the accommodations, so working from home for example when most of my colleagues are now back in the office, flexible hours. You know, allowing me to basically decide the day of, what my hours are going to be that day based on my symptoms …
You know, the approach I decided to take was to be open about it and, you know, they’ve been receptive. Like I say, if I’d been maybe more able to conceal the symptoms or the issues, you know, maybe I’d still have been able to go for that promotion or things like that. But I got to the point where I wasn’t able to conceal my inability to do my work and I didn’t want to make it – you know, I obviously didn’t want to come across as just suddenly not doing it or suddenly not performing at the level that I was used to performing at. So, you know, I’ve tried to be very upfront and I’ve appreciated, you know, how receptive he’s been to try to – my manager that is, to try to find accommodation and go through the channels that are available to try to find supports for me.
[Je puise donc progressivement dans ma banque de congés de maladie, mais une fois qu’elle sera épuisée, je devrai faire face à la perspective de ne plus pouvoir travailler à temps plein. Je ne sais donc pas ce qui se passera alors, car je me trouve dans une zone grise où je ne suis pas nécessairement complètement handicapé, mais où je le suis assez et où, certains jours, je suis complètement handicapé en ce qui concerne ma capacité à effectuer mon travail, tant sur le plan physique que cognitif…
Mon gestionnaire s’est montré, vous savez, très ouvert et désireux d’essayer de faire fonctionner les choses. Mais il est évident que je le dois aussi, vous savez, il doit allouer son budget et s’assurer que les tâches sont toujours accomplies, n’est-ce pas? Il essaie de faire tout ce qu’il peut, dans la limite du raisonnable, pour m’accorder des accommodements, par exemple, travailler à domicile alors que la plupart de mes collègues sont de retour au bureau, ou encore bénéficier d’horaires flexibles. Vous savez, il me permet de décider le jour même quelles seront mes heures de travail en fonction de mes symptômes…
Vous savez, j’ai décidé d’adopter une approche ouverte et iels ont été réceptif·ves. Comme je l’ai dit, si j’avais été plus apte à dissimuler les symptômes ou les problèmes, j’aurais peut-être pu prétendre à cette promotion ou à d’autres choses du genre. Mais j’en suis arrivé à un point où je ne pouvais plus cacher mon incapacité à effectuer mon travail et je ne voulais évidemment pas donner l’impression de ne plus être à la hauteur ou de ne plus être aussi performant qu’à l’accoutumée. J’ai donc essayé d’être très franc et j’ai apprécié, vous savez, la réceptivité dont il a fait preuve pour tâcher de trouver un accommodement et de passer par les canaux disponibles pour essayer de trouver du soutien pour moi.] Traduction de l’original anglais.
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